Frequently Asked Questions
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Si je fais un don à l’asbl daryacu, il s’agit d’un don, je ne pourrai donc pas récupérer mon argent.
Les obligations prises auprès de l’asbl daryacu correspondent à des prêts avec un timing et un taux d’intérêts prédéfinis. A la fin du temps imparti, vous serez remboursé·es de votre argent et recevrez également les intérêts correspondants.
Néanmoins, nous proposerons à la fin des temps prédéfinis de prolonger les obligations. Nous ferons cela à deux reprises pour les obligations de 5 ans (jusqu’à 15 ans maximum) et à une reprise pour celles de 10 ans (jusqu’à 20 ans). Dans notre plan financier, nous espérons avoir un taux de prolongation de 50%.
De plus, vous pouvez bien évidemment offrir les intérêts qui vous sont dûs à l’asbl daryacu… 🙂
Prêter de l’argent comprend bien évidemment des risques. Voici les quelques risques principaux que nous imaginons possible dans le cas de l’asbl daryacu.
Afin que loyer ne soit pas trop élevé, notre plan financier prévoit de rembourser 50% des obligations à terme, l’autre moitié est, soit prolongée, soit remplacée par d’autres obligations. Si nous n’arrivons pas à garder 50% des obligations, le plan financier ne tient donc pas la route. La solution envisagée est alors de faire un emprunt auprès de Crédal ou d’une banque classique pour fermer ce gap financier.
Si une chambre reste vide pendant quelques mois ou si quelqu’un n’arrive plus à participer aux frais de location, il y a un risque de vide locatif. Pour cela le loyer des habitant·es comprend un montant aux alentours de 35 euros par mois (vous pouvez consulter le plan financier).
Un autre risque serait que le coût des travaux dans la maison soit plus élevé que prévu. Pour cela plusieurs solutions sont possibles : trouver des subsides ou d’autres entrées ponctuelles, emprunter une somme d’argent supplémentaire à Crédal ou finalement réussir à refinancer davantage d’obligations que les 50% prévu initialement.
Finalement, les risques sont fortement limités car tous les prêts faits à daryacu servent à acheter un bâtiment, il s’agit donc d’un investissement dans un bien physique et non en du salaire. À priori la maison ne disparaîtra pas et dans le pire des cas (dispute en interne, fin du projet…) l’asbl vendra celle-ci et chacun·e pourra retrouver son argent.
Nous avons appris début 2020 que les propriétaires de notre colocation veulent revendre la maison. Après quelques semaines de réflexion, nous avons décidé de nous lancer dans cette grande aventure et de racheter la maison. Nous avons cherché comment réaliser ce rêve et au cours de l’été nous sommes finalement arrivé·es à la conclusion que l’achat de la maison via notre asbl daryacu était la meilleure piste à suivre.
D’ici la fin du mois de novembre, nous devons récolter au minimum 100.000 euros pour pouvoir lancer la procédure d’achat de la maison. En effet, les propriétaires nous ont donné jusqu’à fin novembre pour signer le compromis de vente.
Nous devons signer le compromis de vente avec les propriétaires à la fin du mois de novembre. Nous avons donc jusque là, voir même un peu plus, pour nous assurer que nous pourrons acheter la maison et donc signer le compromis.
De plus, il ne s’agit que du compromis de vente, l’acte de vente n’aura que lieu au mois de février, si nous sommes certain·es que nous aurons suffisamment d’argent en février (par exemple s’il ne nous manque presque plus rien), alors nous pouvons déjà signer le compromis de vente et continuer notre levée de fonds d’ici février 2021 pour la signature de l’acte de vente.
Si néanmoins nous n’arrivons pas à lancer le projet, nous rembourserons toutes les obligations, sans aucun frais, aux investisseur·ses. Et nous transférerons les dons à des collectifs avec un objet social proche du nôtre. Pour choisir à quels collectifs transférer l’argent, nous enverrons un mail à tou·tes les donateur·trices en leur demandant de choisir parmi une liste de collectifs le(s)quel(s) auquel(s) ielles désirent que nous transférons leur argent.
Les habitant·es de la maison paieront mensuellement un loyer qui comprend les frais d’emprunt auprès de Crédal et F’in Common (le remboursement du capital emprunté ainsi que les intérêts), le remboursement des obligations de l’asbl ainsi que les frais classiques d’un·e propriétaire (assurance, taxe de propriété, entretien etc.).
Le loyer sera également pondéré au sein des habitant·es en fonction des capacités financières de chaque personne. De plus, le loyer diminue au fur et à mesure du temps pour permettre à long terme de créer un lieu de vie accessible pour des personnes n’ayant pas ou très peu de revenu.
Les propriétaires actuel·les sont heureux·ses que nous nous réapproprions la maison pour un projet social comme celui-ci. C’est pourquoi ils·elles nous soutiennent dans notre démarche et nous ont assuré que, si notre campagne d’obligations se passe comme prévue, ils·elles ne mettront pas la maison en vente sur le marché de l’immobilier afin que nous puissions l’acheter sans entrer en compétition financière avec d’autres intéressé·es.